Accompagner les personnes souffrant d’anxiété sociale qui va de la simple gêne de la timidité à la la phobie sociale, est un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps. Vous le comprendrez de par mon parcours personnel et ma recherche d’authenticité. Et, l’un des freins majeurs à l’authenticité avec le manque de confiance en soi et d’estime personnelle, touche tout ce qui a trait aux relations sociales et à leur complexité. En effet, qui n’a jamais connu la peur du regard de l’autre, la peur d’être jugé, qui n’a jamais craint les réactions de l’autre face au moment de s’exprimer, donner son avis, d’affirmer ses goûts, ses choix, ses convictions, qui il est, ce qu’il aime, pense, ou d’exprimer un refus, etc.. Qui n’a jamais eu peur de se sentir incompris ou d’être rejeté à cause de ses opinions, de ce qui fait sa différence ou particularité, de telle liberté ou tel comportement.. Qui n’a jamais connu la gêne, l’embarras voire de grands moments de solitude dans certaines situations, parfois simplement cocasses ? …
Vous accompagner pour vaincre la timidité, l’anxiété sociale, la phobie sociale, les raisons d’un projet qui me tient à cœur :
L’anxiété sociale, c’est tout cela, c’est l’appréhension que l’on ressent en situation sociale, c’est-à-dire lorsque nous nous trouvons confronté au regard de l’autre, dans chacune de nos interactions, que l’autre soit une connaissance, un ami, un employeur, la famille, un ou de parfaits inconnus, de simples relations, le commerçant du coin, un groupe de personnes connues ou inconnues, etc…, c’est la peur du regard de l’autre et de son jugement.
Elle peut se traduire par de la simple gêne, répétitive ou non, de l’inconfort, un moment de trac plus ou moins important, de la timidité, mais parfois l’appréhension se manifeste en continu dès que l’on est au contact des autres et peut en devenir insupportable se transformant en véritables crises de panique et amenant les personnes à se murer dans le silence et la solitude, à mettre en place des stratégies d’évitement ou qui leur permettent d’être transparentes aux yeux de tous, de se faire oublier des autres pour ne pas risquer d’attirer l’attention sur soi et ne pas être confronté à nouveau à cette peur, tant l’émotion causée est insupportable, insoutenable, ne plus pouvoir croiser le regard de l’autre, éviter tout un tas de choses, se murer chez soi, faire des choix de vie parfois qui ne leur conviennent pas, s’auto saboter en permanence de manière souvent inconsciente et s’auto détruire… se construire sa propre prison, ne plus savoir en sortir et s’enfermer dans une douleur silencieuse mais indicible … sans que personne ne le sache, ni même ne le devine ou ne le voit ! Et se retrouver dans des situations les pires… Il s’agit là de phobie sociale.
L’anxiété sociale, lorsqu’elle n’est pas dépassée peut conduire à devenir une proie facile pour les autres, et surtout une victime, mais avant tout une victime de sa propre peur. Qui n’a jamais osé refuser un service qui pourtant lui pesait, ou un travail supplémentaire quelquefois abusif, qui n’a jamais osé dire non ? Qui n’a pas un jour été amené à accepter une demande au détriment de ses propres besoins ou les relayant à un plan secondaire, par peur de l’incompréhension de l’autre, et des conséquences possibles ? Si c’est un comportement que nous connaissons tous, il peut s’avérer dommageable lorsqu’il en devient systématique et habituel, lorsque par crainte ou par peur nous nous obligeons à faire ce qui ne nous convient pas, ou lorsque nous ne faisons pas les bons choix, ceux qui nous correspondent ou qui peuvent nous épanouir et que petit à petit sans nous en rendre compte, la force de l’habitude renforçant le phénomène, nous nous éloignons de nous-mêmes, de qui nous sommes, nous enfermant dans des schémas de plus en plus restrictifs, des obligations créées de toutes pièces, une forme de tristesse, dans l’échec répétitif et perpétuel, le désespoir, finissant par ne plus savoir qui nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous faisons… finissant par ne plus pouvoir nous faire confiance, ni même nous estimer à force d’aller ou de marcher à contre sens de ce que nous sommes et voulons, ou de ce pour quoi nous sommes faits. Combien de dépressions, de problèmes d’alcoolémie et autres dépendances, de troubles psychosomatiques, sans parler d’insomnies et de souffrance accumulée qui peut conduire jusqu’au suicide !
Une autre conséquence est la victimisation : si nous n’osons pas imposer nos limites, si nous ne savons pas dire non, refuser, cadrer ou recadrer les choses et les gens, par peur ou pour faire bonne figure, nous laissons la porte ouverte à tous les abus possibles, facilitant les excès en tous genre, il devient alors beaucoup plus facile de nous imposer toutes sortes de demandes ou nous obliger à toute sortes de choses comme si elles étaient légitimes, comme s’il était normal que nous les acceptions, mais aussi nous tromper, nous abuser, nous malmener, nous maltraiter, nous manipuler… car fidèles à nos ancrages, nos croyances, nos peurs, nous ne saurons pas dire un non ferme, ni nous faire respecter et le processus de dévalorisation ne fait que s’accentuer. C’est aussi une des conséquences de la peur du regard de l’autre, de la peur de se faire remarquer ou mal voir, car nous ne nous sentons pas à la hauteur, ne nous estimant pas suffisamment, cherchant à donner toujours la meilleure image de soi, cherchant à correspondre à ce que l’autre attend de nous, pour une reconnaissance ou une approbation, nous nous en oublions nous-mêmes et passons à côté de nous, nous emprisonnant parfois dans un schéma qui ne nous correspond pas, sans pour autant gagner l’estime de l’autre, mais davantage l’indifférence que l’on éprouve pour une personne transparente, le manque de considération ou le mépris de quelqu’un qui n’a pas de personnalité, l’irrespect, etc… et ça peut aller bien plus loin encore.
Tout cela peut conduire à de nombreux drames. C’est souvent une souffrance terrible que l’on ne peut parfois même pas imaginer, et pire encore une souffrance silencieuse, cachée, invisible et, dans certains cas, un véritable handicap dans la vie. J’ai une longue expérience sur ce sujet, ceux qui me connaissent peuvent en témoigner, c’est ce qui m’a conduit avec mon désir de revanche sur la vie, les expériences que j’en ai tirées et mon désir d’aider les autres, à exercer cette profession, et j’en suis de plus en plus le témoin dans ma pratique professionnelle, d’où mon désir de m’orienter petit à petit et de plus en plus dans l’accompagnement des personnes souffrant de phobie sociale, d’anxiété sociale ou simplement de timidité. Aussi, vous trouverez dans ce site, des articles de blog et des activités, spécialement conçues pour les personnes qui en souffrent.
Mais dans tout cela, que faut-il retenir ? Et bien que l’anxiété sociale, quel que soit son degré n’est pas une fatalité, ses causes sont multiples, et les moyens de la gérer ou de la dépasser aussi. Quelle que soit la souffrance et les émotions négatives liées, comme toute émotion, il s’agit de signaux qui nous sont délivrés pour nous dire où nous en sommes et nous montrer la direction dans laquelle évoluer et en l’occurrence ici, il s’agit d’identifier nos peurs et nos croyances associées, comprendre ce qu’elles ont à nous dire, si elles sont réelles, apprises ou construites, changer nos représentations négatives sur nous-même, sur les autres, cesser de leur donner le pouvoir ou l’importance démesurée qu’ils n’ont pas, reprendre contact avec notre moi profond, reprendre confiance en notre potentiel et en la personne que nous sommes, apprendre à nous nous respecter et de ce fait à nous faire respecter, mieux comprendre la communication dans son ensemble pour devenir un meilleur communicant ainsi que les compétences sociales qui nous font peut-être défaut et enfin prendre plaisir à faire de nouvelles expériences, et entrer peu à peu dans le changement. La PNL, l’hypnose et l’INESS sont des outils fabuleux pour vous y aider, tant par leur philosophie que par leur manière de nous transformer.
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